Il y a un an, on appelait SOS médecins pour le grand à cause de laryngite aiguë et de quintes de toux qui n’en finissaient pas.
Une dose de Solupred. Et le médecin repart en nous demandant d’attendre une heure avant de le coucher.
Une heure au cours de laquelle il s’endormira dans mes bras.
Une heure au cours de laquelle, on discutera avec son papa.
Au cours de cette soirée, il y a eu des mots que l’on regrette, ceux qui quand ils sortent de notre bouche font mal et nous font mal.
Un an plus tard, on se demande encore comment on a pu penser ça 1/4 de seconde.
Il y a un an, je savais, je sentais que numéro 3 viendrai gonfler les rangs de la fratrie.
Sans avoir fait aucun test, au plus profond de moi je le savais.
Le test, je l’ai quand même fait le lendemain matin.
J’ai attendu que monsieur parte travailler.
Il ne devait pas être au coin de la rue que je savais déjà que nous allions être 5…
J’ai patienté toute la journée en essayant de ne rien laisser paraître.
Partagée entre la joie de devenir à nouveau maman et la crainte d’accueillir un nouveau né alors que le ouistiti venait tout juste de souffler sa première bougie.
Peur de tout chambouler à la maison.
De ne pas y arriver.
Qui devra partager sa chambre.
Changer la voiture.
Il y a un an, on était partagés.
Cette naissance n’est pas un accident mais plutôt une jolie surprise.
Pour Ouistiti, il a fallu plusieurs mois, de nombreux test négatifs et je ne compte pas les faux espoirs et les déceptions.
On pensait que ça prendrait du temps et
On a oublié de faire un bébé.
On a arrêté d’y penser 24h sur 24.
J’avais fait mon deuil de cette troisième naissance et m’étais lancé dans de nouveaux projets, de nouveaux défis…
Et monsieur est arrivé 😀
Chacun « campait » sur ses positions.
Et puis un déclic une évidence on serait 5 cet été et puis c’est tout !
Aller chez le médecin avec le papa.
Voir cette toute petite chose à l’écho et se lancer dans l’aventure à corps perdu.
Se rendre aux urgences 3 jours après et s’entendre dire par le remplaçant de super médecin que je suis en train de faire une fausse couche.
Et là c’est le drame !
On l’aimait déjà ce petit pois sauteur.
On se rend compte qu’il tient déjà sa place dans notre famille quand on est sur le point de le perdre.
Mais c’est un battant.
Prise de sang toutes les 24h et
Ce n’était qu’un « petit » décollement qui s’est résorbé avec du repos.
Autant dire que le début de grossesse n’a pas été des plus serein.
Mais le principal est d’être là.
En pleine forme, tous les 5, un an après.
Et unis plus que jamais.
Un brouillon écrit à 5 h avec un tout petit endormi dans les bras après la tétée.
Et se dire qu’on s’est pris la tête pour bien peu de chose.
Que seraient nos vies, ma vie, sans lui.
Sans eux.
Pas de commentaire