Range tes jouets !

Samedi marathon…

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Y a des jours comme ça…
Tu viens juste d’ouvrir un oeil que tu sais déjà que le meilleur moment sera celui du coucher.
Mais qu’il va falloir galérer quelques heures avant d’y arriver!

Alors allons-y ! Demandez le programme de notre samedi de folie !

J’entends un des loulous qui tousse.
Ah c’est le grand, qui au bruit semble s’être transformé en Bibi Phoque…
Un coup d’œil vers le réveil.
Enfin deux pour être sûre de l’heure.
Il est bel et bien 5h.

Appel au 15, parce qu’une maman même si elle sait soigner tous les bobos de la terre, bah elle est pas médecin et elle stresse un peu quand son petit a du mal à respirer.
Le 15 nous demande de l’emmener directement et rapidement aux urgences
Ça faisait longtemps qu’on avait pas rendu visite au médecin urgentiste… Un mois à peine…

Deux heures après, nous voilà ressortis avec une ordonnance de Solupred et un Loulou presque tout neuf 😉

Arrêt obligé à la boulangerie du coin.
Ne rigolez pas, mais c’est une sorte de rituel…
Les croissants chauds à manger au petit jour pour se remettre de nos émotions.
Une fois par an ou presque depuis que les enfants sont là…

On pourrait penser à aller gentiment recoucher tout ce ptit monde et récupérer de notre nuit de folie.
Mais c’est sans compter qu’aujourd’hui a lieu le fête de l’école au cours de laquelle Loulou doit danser pour la première fois…
Fête qu’ils préparent depuis 3 mois.
Il veut y aller, le médecin donne son feu vert maintenant que la crise due à la laryngite est passée.

9h30 : rdv pour l’école.
Pour un spectacle qui doit commencer à 9h45 normalement…
Et là, devant tous les parents, le stress monte.
4 enfants sur les 25 que compte sa classe refusent de danser, tétanisés par le stress, dont un Loulou au bout du rouleau qui pleure.
Le rire est peut être communicatif mais les pleurs encore plus.
Résultat : nous voilà à la fête de l’école pour voir notre fils danser, mais qui ne dansera pas…

Retour à la maison, mais toujours pas de repos…
J’ai décide de laisser les « grands » au papa pour m’éclipser chez le coiffeur pendant la sieste.
Profiter pour me refaire une tête présentable pour l’arrivée de mon ptit troisième et ne pas avoir trop honte des photos de la maternité.

Et là, le marathon continu…
Sachant que j’ai environ 3 ou 4 cm de cheveux sur la tête mais avec des mèches blondes, je ne compte pas sortir avant 2h minimum.

Quand la coiffeuse annonce 30 minutes d’attente, je me dis ok de toute façon, faut y passer…
Le salon de coiffure doit être situé au cœur d’une faille spatio-temporelle ou sur un vieux cimetière indien…
Les 30 minutes d’attente se sont allègrement transformées en une heure.
Les mèches qui devaient être blondes ne prenaient pas et ont virées au jaune poussin.
Obligée de passer par la case décoloration 3 fois avec papillotes en alu et sous lampe avec 30 degrés dehors.
Je savais que j’aurais dû passer la semaine dernière quand il pleuvait tout ce qu’il pouvait.

Bref là oú il me faut normalement 2 heures et demies – 3 heures, ça fait déjà 5 heures…
Pas compliqué…

Après avoir éclusé tous les Voici, Gala, Public et compagnie, j’ai eu le temps d’écrire le brouillon de cet article, d’envoyer des dizaines de textos et même de piquer du nez, nuit pourrie et fin de grossesse obligent.

La patronne a du avoir peur que j’accouche dans son salon tellement je me dandinais d’une fesse à l’autre.
Faut dire que depuis la veille les contractions font partie de mon quotidien.
Le spasfon est devenu mon nouveau meilleur pote avec plus ou moins d’efficacité…
Bref tout cela laisse présager que le meilleur reste à venir.

La fête de l’école de Loulou est passée, j’ai une tête présentable, ma valise est prête, le linge est lavé et repassé, les vitres sont faites (merci mon chéri)…
Monsieur bébé peut se décider à venir…
Bon reste encore du ménage à faire… encore et toujours, pour traquer le moindre poil de chat et grain de poussière…

Alors voilà, aujourd’hui est bien un jour oú tu attend l’heure du coucher à peine un œil ouvert.
Je n’ai même pas osé pousser la porte de notre chambre de peur de me faire happer par mon lit…

Dehors les orages grondent, on pourrait se croire au cœur de l’été…
Il est 21h30 et toute la maison ronfle déjà…

Pas la force de penser à ce que nous réserve la journée de demain…

Et vous votre week-end, marathon ou cocooning… ?

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