Se réveiller ou plutôt être réveillée à coups de petits pieds énergiques.
Tousser en silence au milieu de la nuit en essayant de ne réveiller personne.
Tousser encore à cause de cette foutue angine que fiston a eu l’immense honneur de nous refiler. Les papas, eux ne tombent pas souvent malades.
Se retourner.
Regarder l’heure et se rendre compte qu’il est déjà/que 5h17.
Se dire qu’il faudrait se rendormir…
Vite…
Pour profiter de quelques heures de sommeil avant l’arrivée des petits dans le lit.
Deux heures grand maximum.
Se retourner encore.
Se reprendre 2-3 coups qui semblent vouloir dire que la position choisie ne convient pas à Monsieur Bébé.
Se retourner alors encore une fois.
Penser à la crêpe industrielle que les enfants ont laissé toute seule au goûter.
Se rendre compte qu’il va falloir aller aux toilettes.
Se retourner et penser encore à cette foutue crêpe.
Se dire que de toute façon, on ne pourra pas se rendormir sans avoir été faire pipi pour la troisième fois de la nuit et le ventre un peu plus plein.
Sortir du lit bien chaud.
Et poser ses pieds sur le parquet froid.
Descendre les escaliers sans réveiller personne.
Éviter cette troisième marche qui grince.
Ah tiens, la 7ème grince un peu aussi.
Arriver sur le carrelage gelé.
Aller aux toilettes et vite chercher cette foutue crêpe.
La manger sans scrupule ou presque et penser à une solution de repli pour quand le grand demandera où est passée la crêpe restante demain.
Essayer de remonter les escaliers furtivement, en oubliant la 7ème marche.
Arrivée essoufflée et vouloir se recoucher.
Se prendre les pieds dans un jouet en déclenchant la p’tite musique bien entêtante…
S’asseoir sur le bord du lit et se rendre compte que la place est prise… Par le chat.
Virer le chat en silence… ou du moins essayer…
Se glisser sous la couette et chercher les pieds tous chauds de Petit mari pour se réchauffer.
Entendre grogner, se retourner et s’endormir.
Enfin.
Être dans le brouillard le matin au réveil quand les enfants arrivent plein d’énergie…
Et que Papa ne comprend pas comment je peux être si fatiguée alors que le soir je m’écroule sur le canapé à peine les enfants couchés…
1 commentaires
hihi! ça me parle tellement ce que tu écris!!! Courage à toi… contrairement à toi, je n’ai pas encore d’enfants. Je me repose donc après le boulot avec des micro-siestes.